Les propos en or de la Mère d’Or de l’Étang de Jade
■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu
■ Divinité numéro un au monde en prédictions prodigieuses
« Des prédictions vraiment précises »
■ Traduit du chinois par Sandrine Fang
■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2022, Éditions Darong
Personnellement, par nature, j’aime la lecture. J’ai déjà pris la bonne habitude de lire chaque jour ; je ne manque jamais de lire des livres tous les jours.
Par exemple :
J’ai propagé et transmis les méthodes de pratique utilisées par les écoles tantriques du Tibet. J’ai lu l’histoire du bouddhiste tibétain. En ce qui concerne les livres qui traitent de l’histoire du bouddhisme tibétain, on peut citer :
Bu-ston Chos’byung (« L’Histoire du bouddhisme de la bonne extinction » ou « L’Histoire du bouddhisme de Bu-ston »), écrit par Bu-ston Rin-chen Grub, en 1322 ;
Rgyal rabs gsal ba’i me long (« Archives des rois tibétains »), écrit par Sakya Sönam Gyaltsen, en 1388 ;
L’Histoire rouge (« Les Annales de l’histoire d’Ulan »), 1346 ;
Le Festin des Sages, 1564 ;
Rois et fonctionnaires tibétains, 1642 ;
L’Origine de toutes les écoles indiennes et bouddhistes d’après Thu’u-bkwan, 1801 ;
Annales bleues, 1476.
Parmi ces ouvrages, j’ai au moins fait référence à L’Histoire rouge et à L’Origine de toutes les écoles indiennes et bouddhistes d’après Thu’u-bkwan.
J’ai aussi compulsé le livre L’Histoire du bouddhisme tibétain, écrit par le grand maître Han Tong.
(J’ai correspondu avec le grand maître Han Tong.)
Pour les ouvrages qui étudient la Mère d’Or de l’Étang de Jade et datent des dynasties Qing et Ming, on trouve :
Sutra authentique de la délivrance, de la méditation et de la sagesse de la Mère d’Or de l’Étang de Jade qui porte universellement secours au monde ;
Sutra authentique de la culture de la droiture enseigné par la Mère d’Or de l’Étang de Jade ;
Sutra authentique du secours universel apporté par la Mère d’Or de l’Étang de Jade à la grande compassion ;
La Pénitence parfaite et précieuse de la Mère d’Or de l’Étang de Jade ;
L’Histoire du sauvetage de la Mère d’Or de l’Étang de Jade ;
Recueil de poèmes tirés de la pratique parfaite de la Mère d’Or de l’Étang de Jade qui porte secours au monde ;
Sutra authentique de la Mère d’Or de l’Étang de Jade qui porte universellement secours dans le bassin sanglant sur le chemin de la terre ;
La Manifestation de la Mère d’Or de l’Étang de Jade ;
Sutra authentique de la culture du ch’i probe de la Mère d’Or de l’Étang de Jade ;
[…]
Moi, le révérend maître Lu, celui que j’apprécie le plus est le Sutra de la culture du ch’i probe de la Mère d’Or de l’Étang de Jade.
Je traite ce livre comme des aphorismes de la Mère d’Or de l’Étang de Jade.
Autrefois, je l’ai lu à haute voix.
Je l’ai gardé à l’esprit, je ne l’oublie jamais un instant.
Ce sutra contient des points intéressants :
manifester l’éthique humaine, cultiver son caractère moral (la voie de l’Humanité) ;
étudier la Vérité mystérieuse, saisir la Voie (la délivrance du cycle des existences) ;
transcender l’ordinaire et entrer dans l’état de saint (la purification de tout son cœur) ;
revenir à son état primitif, retourner à l’origine (l’aperception de la Voie, la pratique de la Voie) ;
s’affranchir de la confusion et atteindre l’Éveil.
(Ce sutra enseigne comment un homme ordinaire se cultive jusqu’à atteindre l’état de bouddha.)
Je suis particulièrement impressionné par ce livre.
Quant au Sutra authentique de la délivrance, de la méditation et de la sagesse de la Mère d’Or de l’Étang de Jade qui porte universellement secours au monde, les disciples de mon école du Vrai Bouddha le récitent souvent.
Je pense que l’accent est mis sur cette phrase :
« L’esprit est parti d’un endroit quelconque, il faut le faire revenir à cet endroit ! »
Ce propos est le plus important.
En outre, la méditation et la sagesse sont les deux ailes du dharma bouddhique. Si on souhaite réaliser le Fruit de bouddha, la méditation et la sagesse sont les premières à être pratiquées.
Seules la méditation et la sagesse permettront de réaliser la délivrance.
Dans ce sutra, il y a :
l’éloge du bodhisattva Avalokitésvara ;
l’éloge de Confucius ;
l’éloge de T’ai-shang Lao-chün (le Vénérable Souverain du Très Haut) ;
l’éloge du bouddha Sâkyamuni.
Voici mon point de vue personnel :
Les sutras de la Mère d’Or de l’Étang de Jade proviennent des luan volants (oiseaux fabuleux), autrement dit, trois oiseaux bleus ont transmis, avec leur bec, sur le sable, l’idée principale de la Mère d’Or.
On appelle cela le fu-luan (transcription littérale : soutenir l’oiseau luan) ; l’origine du fu-luan est qu’un oiseau bleu a tracé des mots sur le sable.
Le fu-luan est actuellement pratiqué dans de nombreuses salles.
Avec une baguette à trois branches, comme le bec d’un oiseau, un médium écrit des mots sur le sable.
Bien qu’il existe des hypocrites qui annoncent à tort les intentions d’un esprit supérieur, il existe tout de même ceux qui les indiquent correctement.
Nous, en tant que pratiquants de la perfection, nous devons utiliser la sagesse pour les distinguer, pour ne pas être trompés par les textes écrits par les faux luan.