La rencontre avec le dix-septième Gyalwang Karmapa
■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu
■ Discours abstrus sur la délivrance « Pointer du doigt la Lune »
■ Traduit du chinois par Sandrine Fang
■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2017, Éditions Darong
Le 10 du mois de mai 2012, à midi, dans le Splendor Hotel de Taichung, à Taïwan, le révérend maître Lu rencontra officiellement le dix-septième Gyalwang Karmapa, Trinley Thaye Dorje.
L’âcârya Lian-hsiang, l’âcârya Lian-ning, l’âcârya Lian-dien et l’âcârya Lian-yuan étaient présents.
Plusieurs suivants du dix-septième Gyalwang Karmapa étaient présents.
Le président-directeur général du Splendor Hotel était présent.
Le président du conseil d’adminis-tration, qui est administrateur adjoint de la Fondation de la Propagation du Dharma de Gyalwang Karmapa, était présent.
Le laïc Wang Zi-zhu lié par des en-gagements bouddhiques et organisateur de cette rencontre, était présent.
Je m’assis à côté de Gyalwang Kar-mapa, Trinley Thaye Dorje et nous con-versâmes en anglais.
Je dis :
— Nous ne nous sommes pas vus depuis très longtemps !
Il s’inclina en signe d’assentiment.
Je donne ici la signification de la phrase « nous ne nous sommes pas vus depuis très longtemps » :
— En 1980, je suis venu à New York, aux États-Unis, avec Huang Chao-chu, laïc
lié par des engagements bouddhique, et nous sommes allés chercher la maison de Gyalwang Karmapa, située dans le quartier nord de la ville de New York (Upstate New York), et là j’ai rencontré le seizième Gyalwang Karmapa. C’est là où j’ai reçu la grande onction des cinq bouddhas donnée par le roi de dharma Gyalwang Karmapa et il m’a offert l’objet rituel de l’onction. Je lui ai dit : « À l’avenir, quand je propagerai le dharma, je prendrai Gyalwang Karmapa comme une parure au sommet de ma tête. »
Je dis :
— J’ai rencontré le seizième Gyal-wang Karmapa quand j’avais trente-six ans ; maintenant, j’ai soixante-huit ans. C’était il y a trente-deux ans. Nous ne nous étions pas rencontrés depuis très longtemps, n’est-ce pas ? nous nous sommes à nouveau rencontrés aujour-d’hui.
Il sourit et dit :
— Nous nous sommes à nouveau rencontrés !
Il dit :
— C’est la troisième fois que je viens à Taïwan propager le dharma. À Taipei, à Taichung, à Kaohsiung. Je vais à Kao-hsiung demain pour enseigner le dharma.
Je dis :
— La prochaine fois, je vous inviterai à visiter le Taïwan Lei Tsang Temple. Pendant mon séjour à Taïwan, j’y préside le homa tous les samedis, à quinze heures. Nous serons très honorés par votre ar-rivée.
Il dit :
— C’est entendu. Certainement, cer-tainement.
Je dis :
— Mes disciples sont répandus par-tout dans le monde, il y a environ cinq millions de disciples, cinquante Lei Tzang Temple, et plus de trois cents succursales pour la propagation du dharma.
L’âcârya Lian-ning compléta le dis-cours :
— Le bouddha vivant Lian-sheng a enseigné les méthodes de Yamantaka et celles de Kalachakra, et il enseigne actuel-lement celle de Hevajra.
Je dis :
— Lorsque j’ai habité le quartier Bal-lard, à Seattle, aux États-Unis, où il y a un monastère Sakya, j’ai appris de De-shung Rinpoché, mon gourou Sakya Chen-kon, le Hevajra Tantra et le Lamdre (« La Voie qui renferme le Fruit »). Je vous souhaite la bienvenue pour propager le dharma aux États-Unis et au Canada. Plusieurs Lei Tsang Temple sont édifiés dans les grandes villes du pays américains et canadiens.
Il dit :
— La première étape de mon en-seignement du dharma est à Taïwan ; je me rendrai dans les pays de l’Asie du Sud-Est : par exemple, Singapour, la Malaisie, l’Indonésie, etc.
Je dis :
— On a dit à la télévision que vous êtes venu de Bhoutan !
Il dit :
— Je suis venu de l’Inde. J’habite à New Delhi. Je vais souvent à Bhoutan et à Sikkim.
Je dis :
— À Bhoutan, l’âcârya a construit un Lei Tsang Temple !
Il en était très étonné !
J’ai parlé de beaucoup, beaucoup de choses avec le dix-septième Gyalwang Kar-mapa ; l’ambiance était conviviale et la rencontre fort agréable.
Il dit :
— Nous nous sommes à nouveau rencontrés, j’espère une nouvelle ren-contre qui arrivera en peu de temps, et je suis très très content, cette entrevue est très rare, je suis extrêmement ému.
Tous ceux qui y avaient assisté étaient fort enthousiasmés, extrêmement touchés !
Parce que c’était la « rencontre après la renaissance ».
Combien c’était inimaginable !