Lian-hua Ya-dien a dit ainsi
■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu
■ Discours abstrus sur la délivrance « Pointer du doigt la Lune »
■ Traduit du chinois par Sandrine Fang
■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2017, Éditions Darong
Un disciple malaisienne s’appelle Lianhua
Ya-dien, elle vint de Kuala Lumpur jusqu’à
Seattle. Dans la soirée du 31 mai, elle me dit
que la prise de refuge auprès du révérend maître
Lu était exceptionnelle.
Je lui demandai comment elle était exceptionnelle.
Elle répondit :
— Après la prise de refuge, j’ai récité le
mantra du gourou-racine : « Om Gou-lou Lianshen
Si-di Rom », et j’ai eu beaucoup de correspondances
yogiques.
Elle dit :
— La première, c’est qu’un commerçant
avait déjà confié un projet de planification à
une entreprise, mais après ma prière adressée
au révérend maître Lu, le commerçant s’est
tourné vers nous pour que nous puissions
effectuer ce projet. C’était extraordinaire.
— La deuxième, c’est qu’un enfant irait
passer un examen, j’ai alors prié le révérend
maître Lu, voilà que l’enfant l’a réussi, son
bulletin de notes a décroché la première
place. C’était quasiment impossible. C’est
grâce à sa première place qu’il a obtenu une
bourse d’étude.
— La troisième, c’est que mon mari
souffrait de la dermatose depuis très longtemps.
Il a reçu dans le temple Xiang Hua une grande
bénédiction du révérend maître Lu, il en a
guéri il y a un mois. C’était vraiment une
chance rare. Il est alors retourné à Seattle
pour supplier le révérend maître Lu de lui
donner une grande bénédiction.
— En outre… Je ne peux tout raconter.
Et :
La disciple Lian-hua Yi-lian allait se
présenter à un examen bien difficile, elle était
consciente qu’elle ne pourrait absolument
pas le réussir, mais dans son esprit, elle voulait
seulement pour le moment y tenter sa chance.
Lian-hua Yi-lian n’avait pas suffisamment
préparé son examen, les autres personnes y
avaient consacré deux ans, elle n’avait donné
qu’un mois.
Elle pria le révérend maître Lu.
La nuit même, le révérend maître Lu se
montra dans son rêve, il ouvrit un livre et
lui dit en poitant le doigt sur un sujet :
— Ce sujet d’examen sera donné.
Il tourna plusieurs pages et lui dit :
— Ce sujet-ci sera aussi donné.
Il dit ainsi à Lian-hua Yi-lian qu’il y
aurait dix questions posées.
Ce rêve de Lian-hua Yi-lian était extrêmement
clair, elle se souvenait de toutes les
questions après son réveil.
Ce à quoi l’on a pensé pendant le jour, on
y songe la nuit. Les sujets d’examen indiqués
dans son rêve étaient-ils authentiques ? Elle
n’osait y croire.
Cependant, Lian-hua Yi-lian préférait
y croire plutôt que ne pas y croire, elle récitait
alors par coeur les dix questions, sa récitation
se faisait d’un trait.
Elle dit à une de ses amies intimes que
ces dix sujets d’examen pourraient être posées.
Son amie intimes ne le croyait pas, elle
dit :
— Ces questions sont trops peu demandées
!
Je jour de l’examen, les sujets d’examen
furent distribués, Lian-hua Yi-lian jeta un
coup d’oeil et demeura stupéfaite, voilà que
c’étaient exactement les dix questions identiques
au rêve.
Elle réussit son examen et fut classée
à la première place.
Elle fut recrutée !
Un moine, au courant de cet événement,
me demanda :
— Le révérend maître qui se trouvait
dans son rêve, est-ce vraiment vous ?
Je répondis :
— Bien que l’apparence ait changé, la
Voie existe constamment.
Le moine demanda :
— Comment savez-vous les sujets
d’examen ?
Je répondis :
— Quelqu’un a fixé ces sujets de compositions,
il les connaît naturellement
Le moine questionna :
— Vous n’êtes pas celui qui a donné
ces sujets, comment les connaissez-vous ?
Je répondis :
— Je n’ai vu que mon coeur, ainsi les
sujets d’examen sont apparus spontanément.
Aujourd’hui, ceux qui se font mille doutes
et dix mille soucis sont ceux qui ne voient
pas leur coeur.
— Est-ce bien difficile à imaginer ?
Je répondis :
— On ne le rencontre pas en tous
lieux, on ne se perd pas dans les mystères.
J’ai ainsi donné la réponse, mais le
moine ne le comprenait toujours pas.
Mes saints disciples, qui l’a compris ?
Si vous le comprenez, levez la main.