■Le bouddha vivant Lian-sheng    Sheng-yen Lu

■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort

  ~Le plus grand événement de la vie~

■Traduit du chinois par Sandrine Fang

■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong

Il faut aller renaître dans le royaume du Bouddha.

Personnellement, je suis d'avis que, lors de la mort, si l'on peut rencontrer un maître de diamant qui se trouve juste à côté, celui-ci indiquera à l'âme de la personne décédée (qui est entrée dans l'état intermédiaire de la mort), comment chercher le meilleur orifice pour aller renaître à la Terre pure. C'est un point très important.

Chez l'être humain, il existe onze orifices :

1. l'orifice céleste : il se trouve à huit doigts de distance à partir de la racine des cheveux, au beau milieu de la voûte crânienne ;

2. les deux orifices auditifs ;

3. les deux orifices oculaires ;

4. les deux orifices nasaux ;

5. l'orifice buccal ;

6. l'orifice ombilical ;

7. l'orifice vaginal ;

8. l'orifice anal.

Moi, le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu, j'ai déjà réalisé la méthode p'owa, l'une des six méthodes d'exercices de Nâropa. L'orifice qui est en plein milieu du sommet de ma tête est déjà ouvert, tout le monde peut le voir, ce qui en est la meilleure preuve. Cet orifice est précisément l'orifice céleste, autrement dit, le centre de la fleur de lotus à mille pétales. Dans le bouddhisme tantrique, le plus important canal-roue du yoga se situe au-dessus de la roue de la glabelle, là où la fonction de l'esprit est la plus brillante, c'est aussi le principal canal-roue servant à la purification de la conscience.

Les peintres représentent les bouddhas et les bodhisattva avec une lumière qui recouvre tout leur corps et qui est répandue par chaque pore. Mais, ce qui est le plus important, c'est l'auréole en-tournant la tête. Pourquoi la lumière de l'orifice céleste au sommet de la tête est-elle si importante ?

Le genre humain a le même coeur,

Le coeur se conforme à la même raison,

La montée au royaume du Bouddha

Se fait depuis l'orifice céleste.

Dans le bouddhisme tantrique, la tête est le centre de « l'acuité de la conscience », c'est elle qui contrôle les autres canaux-roues. L'âme vitale qui s'échappe du canal central d'énergie, si c'est un canal lumineux de vent, se libère finalement de l'orifice céleste du crâne, entre ensuite dans le canal central de sa déité d'élection de la sagesse et s'unit avec celle-ci. Elle se transforme en déité d'élection et rentre à la Terre pure de cette dernière.

Un bon maître de diamant est en mesure d'enseigner la personne morte en lui indiquant de prier sans cesse et de réciter à plusieurs reprises le saint nom de la déité d'élection pour que son âme puisse obtenir une Bonne Disparition et aller renaître à la Terre pure du royaume du Bouddha. La voie empruntée par cette âme dans l'état intermédiaire est précisément l'orifice céleste au sommet de la tête.

Si l'on peut rencontrer au moment adéquat un bon maître de diamant, on peut dire que c'est la réunion parfaite des productions conditionnées depuis l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, c'est aussi la rétribution du fruit causal d'une grande racine de bienveillance. Si le maître de diamant éveillé vient aider quelqu'un qui ne fait partie que du commun des mortels, c'est parce que ce dernier possède une grande affinité prédestinée établie dans sa vie antérieure.

En tant que maître de diamant, il faut comprendre :

–Le commun des mortels embrasse les six sortes de consciences, autrement dit, chakshur-vijñâna (de la vue), shrota-vijñâna (de l'ouïe), vijñâna (de l'odorat), jihvâ-vijñâna (du goût), kâya-vijñâna (du toucher), mano-vijñâna (de l'entendement). En ajoutant manas-vijñâna (la pensée), âlaya-vijñâna (la conscience du tréfonds), vipâka-vijñâna (la conscience du désaccord et de la maturation), amala-vijñâna (la conscience non souillée), voici les dix sortes de consciences.

–La huitième conscience est le tréfonds du coeur de Tathâgata.

–La neuvième conscience est le détachement des phases de la vie et de la mort.

–La dixième conscience est la purification définitive.

–Et la conscience est précisément la discrimination.

Le maître de diamant doit instruire la personne morte, comprendre son coeur et connaître la nature de sa conscience. S'il est vraiment capable de distinguer le mouvement interne de la septième conscience du décédé ou de la décédée en sachant qu'on ne peut s'attacher à celle-ci, il peut seulement instruire la personne morte à se délivrer sur-le-champ de l'océan de souffrance. Seuls les maîtres de diamant illuminés peuvent le comprendre et en faire la discrimination.

Le maître de diamant doit discerner le mouvement interne du coeur de tous les êtres vivants, guider les êtres animés pour qu'ils parviennent à l'illumination initiale, et conduire les sept premières consciences à entrer dans la huitième conscience et à obtenir ainsi tous les rendements, complètement, sans reste.

Ensuite, le maître de diamant doit fermer les deux orifices auditifs, les deux orifices oculaires, les deux orifices nasaux, l'orifice buccal, l'orifice ombilical, l'orifice vaginal et l'orifice anal.

Seul l'orifice céleste reste complètement libre.

Pour l'obstruction de ces orifices, il faut se servir de la méthode de transfert de l'esprit par l'agrégat de lumière, c'est-à-dire fermer les dix orifices de sortie avec la lumière du gourou-racine qui est le maître du maître de diamant, la lumière de la déité d'élection et la lumière du protecteur du dharma.

Après cela, c'est le transfert de l'esprit.

C'est finalement l'obtention de la huitième conscience qui est le coeur de la Réalité absolue, la sagesse-semence, le coeur authentique dégagé depuis le non-commencement de l'illusion de la conscience et de toutes les connaissances. Cela permet de ne pas manifester dans les Trois Mondes① l'avidité, la colère et l'ignorance, mais de générer un coeur d'aversion envers eux.

Le maître de diamant doit être apte à appliquer :

–l'agrégat de lumière ;

–le transfert de l'esprit.

C'est une méthode excellente, suprême et extrêmement importante qui accorde à la personne morte qui était un commun des mortels de son vivant, d'éprouver en très peu de temps, dans l'état intermédiaire de son âme, toutes les sagesses-semences que les bodhisattva ont déjà prouvées, et de réussir l'utilisation spirituelle de la huitième conscience.

Voici un exemple :

Ma mère Lu Yu-nu est décédée à Seattle, aux États-Unis.

À l'article de sa mort, j'étais présent.

J'ai appliqué alors la méthode de transfert de l'esprit par l'agrégat de lumière.

La porte céleste fut donc ouverte ;

L'accès de l'enfer fut donc fermé ;

La Voie humaine fut donc obstruée ;

Le chemin des spectres fut donc bouché.

Il n'y a que les maîtres de diamant qui, ayant réalisé le gourou-yoga, la correspondance avec leur déité d'élection et celle avec leur protecteur du dharma, sont capables de mettre l'agrégat de lumière en application.

Notamment à l'égard du transfert de l'esprit, c'est la nature des consciences au-dessus de la huitième conscience ; la plupart des religieux ordinaires et le commun du monde ne peuvent pas le comprendre. Seuls les grands maîtres de diamant qui ont prouvé eux-mêmes la Réalité absolue de Tathâgata sont susceptibles de connaître le transfert de l'esprit.

Vu que l'âme de la personne morte se trouve dans l'état intermédiaire, sa sixième conscience et sa septième conscience peuvent produire quelques effets, et cela implique l'apparition de toutes sortes d'états négatifs.

Pour détruire ceux-ci et guider l'âme du défunt, le maître de diamant doit utiliser :

–le coeur du non-coeur ;

–le coeur de la non-pensée ;

–le coeur de l'absence d'attachement aux pensées ;

–l'absence de coeur, l'absence d'apparence.

Il faut que la personne décédée sache se libérer de l'illusion de la conscience et de toutes les connaissances sorties des Six Racines, des Six Impuretés et des Six Endroits (où s'enracinent les sensations et les perceptions provenant de la vue, de l'ouïe, de l'odorat, du goût, du toucher, de la pensée), ainsi qu'authentifier sa nature propre qui est de la grande sagesse-semence. À travers une utilisation spirituelle, son âme rentre par l'orifice céleste à la Terre pure de la joie parfaite, renaît dans le royaume du Bouddha, et sa nature en elle-même s'unit avec celui du bouddha Amitâbha.

Alors, avec plusieurs disciples et mes petites soeurs, environ une vingtaine de personnes qui étaient sur place, ensemble nous avons récité le saint nom « Namo le bodhisattva Avalokitésvara », d'une récitation ininterrompue.

(La déité d'élection de ma défunte mère était le bodhisattva Avalokitésvara.)

Les gens qui se trouvaient sur place ont vu de leurs propres yeux ce procédé : ma mère s'allongea en posture de bon augure et, soudain, sa tête se leva doucement, et un souffle authentique (le coeur authentique) sortit de l'orifice céleste au sommet de sa tête. C'était la preuve manifeste que ma mère s'était délivrée des Six Voies de la transmigration et avait déjà quitté les Trois Mondes. (Après l'incinération, elle a laissé des reliques en forme de perle et de fleur, ainsi que des dents.)

Par le transfert de l'esprit, ma mère était parvenue à l'illumination initiale, et à travers l'éveil initial, elle avait fait usage de son esprit, sa grande sagesse était alors générée, et aujourd'hui elle est un grand bodhisattva.

 

①Le Monde du désir, le Monde matériel, le Monde sans forme.

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