T315 蓮生活佛英文文集103-Feted To The Western Paradise接引往西方(1)
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■Book 103 - The Great Spiritual Response Of Tantrayana
■Written by Master Sheng-yen Lu
■Preface
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People curse at Lu Sheng Yen: ”Lu Sheng Yen will die”.
When I heard this, I broke into laughter, ”Surely, Lu Sheng Yen will die.”
Previously Shakyamuni Buddha wrote a song:
All the human beings in this world,
They must suffer in their births and deaths,
Even if their lives are ten thousand years,
Eventually the life must end.
There are good luck and bad,
Togetherness and separation,
Youth will never be lasting forever,
The healthy ones will fall ill,
The wheel of suffering is without border,
and it turns without stopping,
Even the three realms will decay
The samsara world will not be spared.
Avadanas sutra said:
”Just like the flowing water, there is no turning back. So is the human life, they will never return from their journey.”
The six paramitas Sutra said:
”A human life is just like bring a cow to the abattoir, when the cow takes a step forward, it is a step closer to its death. The passage of a day for man is the same as the step taken by the cow, it is closer to his death.”
The correct doctrine Sutra said:
”The king of death swallows human life,
while we drink from youth to old age,
A strong and healthy man will finally become ill,
The world is full of ignorant beings.”
I said:
”Lu Sheng Yen will die, he will surely die”
●
My death will be an event of solemnity and perfection.
When I die:
Heavenly flowers will be sprinkled from the air,
Rainbow lights will be dancing in the air,
Mantra sound will be reverberating in the air,
The dharmakaya brightness will be radiating in the air,
Lotus flowers will fill the air.
When I die, I will have the dignity of purity, Buddha palace,surupa (The wonderful body), being feted by all the bodhisattvas, beneficial to all, dharma seat, presiding elders, immoveable, everyone will praise and make offering.
The honour I will receive during my death is seldom seen in this world.
●
I have three types of body.
First Dharmakaya, it's non-material, non-appearance,non-attachment,cannot be seen, cannot be described, without a fixed location, without form, not subject to transmigration, non-birth, non-destruction, non-comparison.
Second Sambhogakaya,
It is pure and clean, without filth, very solemn and has a lot of merit.
Third Nirmakaya
Living Buddha Lian Shen Lu Sheng Yen
When the cause of coming to this world comes to an end, I shall disappear from the earth and return to Maha Double Lotus pond, to the Sambhogakaya realm.
This is a stage which is beyond speech and thought. The three types of body can embody into one, it can be separated into three.
●
In my sermons this life, I advocate the following:
1. Do no evil, uphold all good deeds.
2. Know the sufferings, and eradicate ignorance. Cultivate and be enlightened.
3. Make vow to succour more human beings.
4. Cut off all the attachments, end the cycle of life and death, obtain Buddhahood.
I use the following soul deliverance rituals on the disciples:
soul deliverance for Bardo, soul deliverance for changing illusions to nets, soul deliverance for kindness-tracing, soul deliverance for merit cultivation, soul deliverance for posthumous fame.
Brahma-net Sutra said:
”On the day of the death of parents or brothers, you must invite dharma master to talk about the precepts of Bodhisattva. This is for the purpose of accumulating merit for the deceased so that he will be able to see the Buddha, and be born in human or heaven realm.”
It is also said:
”On the day of death of parents, brothers, or guru you must read, recite and conduct sermons on Mahayana sutras.”
It is said in the ten directional pure lands sutra of empowerment and rebirth according to wishes:
”Only one seventh of the merit in memorial service will reach the deceased, the rest will be credited to the person who organised it”.
I declare:
”There is a seven days to rebirth in Western Paradise in Mahayana, the same is applied to Tantra. When the disciples learn the Tantra, Maitreya Buddha and I will fete them to transmigration.”
-To be continued-
T315 蓮生活佛法文文集166開光安座的大典La grande cérémonie de l'inauguration d'un temple(1)
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2011, Éditions Darong
Lors d'un voyage spirituel —
J'aperçus un groupe d'individus. En réalité, ce n'étaient ni des êtres humains ni des amanusya (des êtres non humains), mais un essaim de génies des montagnes, des forêts et des eaux, qui vagabondaient dans l'espace. C'était une espèce de génie qui ressemblait aux spectres.
Ils se trouvaient devant moi.
Je marchais sur leurs talons. (Je dissimulais mes trois lumières①.)
J'arrivai à un endroit où je vis un temple splendide, qui étincelait d'or et de jade. À son frontispice était suspendue une tablette horizontale portant cette inscription honorifique de quatre mots : Wei Ling Hsien He (la majesté de sa puissance et l'efficacité de son pouvoir se manifestent dans tout leur éclat). C'était un nouvel édifice.
Tous les génies des montagnes, des forêts et des eaux y pénétrèrent, et je m'y engageai après eux. En fait, les gens étaient en train de procéder à l'inauguration du temple nouvellement construit. Un bonze qui veillait aux rites y présidait la consécration des icône représentant les divinités et l'inauguration des statues de bouddhas ; des disciples laïques bouddhistes, vêtus d'une robe rituelle noire, récitaient en même temps un sûtra.
Les statues de bouddhas et les figures d'esprits divins scintillaient et jetaient un vif éclat doré. Tous ces présents avaient été offerts en toute sincérité par des dévots. Les statuettes de bouddhas et de divinités étaient innombrables. Elles occupaient l'espace du temple de manière extraordinaire.
Les génies des montagnes, des forêts et des eaux se mirent à parler :
— Je veux habiter dans l'icône du seigneur Troisième Prince en devenant un seigneur Troisième Prince, dit un petit spectre.
— Je veux demeurer dans la statue du bodhisattva Avalokitésvara en devenant un bodhisattva Avalokitésvara, dit un spectre féminin.
— Je veux loger dans la statuette de l'esprit tutélaire du territoire en devenant un génie du lieu, dit un vieux spectre.
— Je veux séjourner dans l'image de Chi Kung en devenant un Chi Kung, dit un spectre ivrogne.
— Je veux m'installer dans la statue du seigneur Chenghuang (génie protecteur de la ville) en devenant un seigneur Cheng-huang, dit un yaksa②.
[…]
Je remarquai que le maître officiant n'était pas un pratiquant vertueux et que son corps, comme une masse de boue souillée, ne répandait pas de lumière. Comment pourrait-il « attirer la lumière par la lumière » ? Il n'était pas étonnant qu'il séduisît un certain nombre de spectres qui se disputaient la priorité de la possession des statues. Qu'aurait-il fallu faire ? Un temple imposant, les images majestueuses des bouddhas et des bodhisattva, la grande et sérieuse cérémonie de l'inauguration du temple, mais voilà que tout prenait l'ampleur d'une grave catastrophe !
Je voulais m'en aller quand un vieux génie renard m'arrêta, puis me dit :
— La lumière et l'énergie de monsieur sont revenues à des vérités authentiques, à leur nature primitive ; vous êtes doté d'un pouvoir prodigieux et illimité ; vous êtes déjà parvenu à l'état des Immortels ; vos Trois Originels③ sont rentrés dans l'Un, tout librement et aisément. Quelle nécessité pour vous de vous en aller en faisant encore voyager votre esprit ? Il vaudrait mieux que vous gardiez la statue du bouddha Sâkyamuni en votre possession tout en jouissant de la fumée de l'encens offert par le genre humain. Si vous restez dans ce temple, on pourra au moins éviter les influx néfastes, supprimer quelque peu les Trois Poisons④ et les Six Désirs⑤, et porter secours aux êtres vivants en accord avec les facteurs qui conditionnent une situation. Qu'en pensez-vous ?
Ayant entendu cela, j'éprouvai une grande frayeur.
— Non, je ne peux pas. Si je jouis de la fumée de l'encens offert par les gens ici-bas, tous les efforts que j'ai accomplis seront réduits à néant, et ce n'est pas ce que je souhaite.
Le vieux génie renard m'interrogea, l'air étonné :
— Monsieur, si vous ne voulez pas devenir le bouddha
Sâkyamuni, pourquoi êtes-vous venu ici ?
Je lui répondis :
— Ce n'est qu'un voyage spirituel, en accord avec les facteurs qui conditionnent la situation.
Il en éprouva une grande joie et dit :
— Monsieur, si vous ne prenez pas possession du corps et si vous êtes seulement venu flâner, il ne me reste qu'à m'en approprier !
Le vieux génie renard habita aussitôt la statue du bouddha Sâkyamuni.
Je sortis silencieusement du temple. Je levai la tête pour regarder le ciel, puis poussai un soupir. Quelle grande cérémonie d'inauguration ! Ce n'étaient que formalités compliquées et cérémonies inutiles. Par ailleurs, les apparences étaient trompeuses.
Aujourd'hui, un grand nombre de maîtres officiants ne sont que des religieux qui courent partout pour interpréter un oracle d'après les livres canoniques. Évidemment, c'est un métier qui permet de gagner sa vie. Cependant, hormis la compréhension profonde et l'interprétation des oracles, il leur faut saisir réellement le sens des livres canoniques et le mettre en pratique. Ce n'est que de cette façon qu'ils pourront être considérés comme de véritables maîtres officiants ! (Connaître à fond le Tripitaka⑥, pratiquer assidûment le dharma du Bouddha, prendre le dharma pour maître.)
- à suivre -
①Ce sont la Lumière dorée, la Lumière de bouddha, la Lumière de l'esprit.
②Un des démons qui demeurent, pour les uns, sur la terre, pour les autres, dans les airs et, pour d'autres encore, dans les cieux inférieurs.
③L'essence, le souffle et l'esprit.
④L'avidité, la colère et l'ignorance.
⑤La beauté du visage, l'aspect physique, l'attitude, le son de la voix, la douceur de la peau, les caractéristiques personnelles.
⑥L'ensemble des textes canoniques du bouddhisme : Vinayapitaka (disciplines monastiques), Sûtrapitaka (prédication du Bouddha et récits édifiants), Abhidharmapitaka (ouvrages didactiques et philosophiques).
T314 蓮生活佛法文文集166冊-神行記-Préface de l'auteur神行記(序)
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Journal des voyages spirituels ~Un autre genre de manifestation du prodige~
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2011, Éditions Darong
Je me suis retiré près du Lac foliacé. J'y vis reclus, sans contact avec le monde extérieur. Très peu de nouvelles me parviennent. En ce lieu, je médite et je fais beaucoup plus de voyages spirituels. Évidemment, les voies d'accès au « coeur » sont nombreuses, et le monde du dharma des dix directions renferme toutes sortes de phénomènes. Des milliers et des milliers d'histoires du passé ne peuvent être toutes racontées ni consignées par écrit.
Le Franchissement de l'océan de vie et de mort est un livre qui rapporte, on peut le dire, des voyages spirituels. J'estime personnellement que c'est un livre très important, et même « le plus grand événement de la vie », comme il y est écrit. Ceux qui se cultivent, de leur vivant, dans la pratique de la perfection, peuvent savoir où ils iront après leur mort ; quant à ceux qui ne le font pas, ils deviendront des corps illusoires qui vagabonderont sur les chemins de vie et de mort.
Durant ces années de retraite cloîtrée, j'ai enduré les souffrances de la maladie. J'en ai demandé la cause au Bouddha :
— Pourquoi en est-il ainsi ?
Il me répondit :
— C'est la nature.
— La vie subit-elle absolument les affres de la maladie ?
— Oui, plus elle approche du sommet d'une montagne.
La vieillesse et la maladie du corps charnel étant une chose naturelle, j'y prêtais peu d'attention. En revanche, je persévérais dans ma pratique de la méditation et dans mes voyages spirituels. Je découvris que la nature du coeur était infinie, sans bornes, large dans les dix directions. Les voyages spirituels permettent de prouver et de transcrire beaucoup de théories bouddhiques.
C'est une histoire réelle et merveilleuse que je raconte à tout le monde :
Quand je vécus la « fraction crânienne », au moment où ma vie devait supporter une extrême douleur, mon corps ne pouvait presque pas la supporter ; j'étais complètement abattu.
Cependant, il me suffit de m'asseoir tranquillement, oubliant mon corps et mon esprit, et lorsque l'état mystérieux de l'absence de moi apparut, le Bouddha se montra et diffusa à trois reprises une lumière sur moi. Aussitôt, mon coeur éprouva une grande joie et le fardeau qui pesait sur mes épaules disparut complètement. C'est la voie de la Délivrance la plus naturelle, la plus réelle, la plus joyeuse et la plus efficace.
Durant mes voyages spirituels, j'apportais mes secours prodi-gieux.
Durant mes voyages spirituels, je compris ce que sont la foi, la compréhension, la pratique et la corroboration.
Durant mes voyages spirituels, je saisis ce qu'est la quiétude.
Ce livre est mon 166e ouvrage, un recueil des voyages spirituels que j'ai accomplis. Quand je l'ai composé, mon coeur ne pouvait s'empêcher d'éprouver un sentiment de joie qui s'élevait de façon naturelle. Dans ce livre, le goût du dharma est très fort. J'ai l'impression que la vie au cours de laquelle l'âme fait son voyage spirituel n'est pas vide et que le voyage spirituel est plein de sens.
Puissent tous ceux qui liront ce livre
Obtenir une grande délivrance !
Les coordonnées de l'auteur :
Le bouddha vivant Lian-sheng
Sheng-yen Lu
17102 NE 40th. Ct.
Redmond, WA 98052
U. S. A.