T310 蓮生活佛法文文集163冊-度過生死的大海-La voie de la délivrance de l'âme dans l'état intermédiaire中陰身的解脫道 (2)END
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort
~Le plus grand événement de la vie~
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong
Il se trouve dans le royaume ténébreux des enfers pour délivrer les êtres de la souffrance et les sauver des calamités, c'est parce qu'il a formé un grand voeu :
L'enfer ne s'étant pas évacué,
Je renonce à atteindre l'état de bouddha.
C'est la raison pour laquelle on l'appelle « Namo le chef du monde ténébreux des morts, le bodhisattva Ksitigarbha au grand voeu ».
J'ai éprouvé la profonde impression que l'endroit le plus pénible des six voies de la réincarnation est la voie de l'Enfer. Il y a le Grand Enfer fondamental renfermant seize enfers en tout, soit les Huit Enfers chauds et les Huit Enfers froids. En plus de cela, il existe les enfers périphériques, c'est-à-dire les seize enfers transitoires et supplémentaires situés aux quatre orients des Huit Enfers chauds. Il y a aussi les Enfers de la solitude, endroits non fixes, soit dans les montagnes, soit dans les plaines de campagne, soit sous les arbres, soit au bord de l'eau ; ce sont les enfers que le genre humain s'attire avec ses karma négatifs.
En ce qui concerne la rétribution et la durée des souffrances, tous les enfers se différencient les uns des autres. Le Grand Enfer fondamental est le plus pénible, les enfers périphériques sont classés en second lieu, et les Enfers de la solitude viennent après.
Voici ce que j'ai observé avec mon oeil céleste :
Les enfers ne se trouvent pas uniquement sous la terre, ils ne sont pas non plus tous au fond de la mer, car il existe bien des enfers en ce bas monde. Je dis souvent que les grands hôpitaux sont des grands enfers, les malades qui y sont transportés sont tous souffrants ; c'est aussi à cause de la rétribution de leurs karma.
Ce qu'on voit souvent dans les grands hôpitaux, c'est l'ouverture du crâne, l'incision de la gorge, l'ablation du coeur, l'enlèvement du foie, la greffe du rein, l'amputation des membres, l'ablation des intestins, l'excision de l'estomac…
Ciel !
Si ce ne sont pas les supplices de l'enfer, c'est quoi alors ?
Outre cela, il y a aussi :
–le cancer ;
–le diabète ;
–l'attaque cérébrale ;
–le sida ;
–la maladie mentale ;
–etc., (nombreuses sont les quatre-vingt-quatre mille sortes de maladies).
Si les malades qui ont contracté ces maladies ne subissent pas de supplices, ils souffrent de quoi alors ?
Il est vrai que la souffrance qui existe en ce bas monde et la délivrance de l'âme dans l'état intermédiaire sont, structuralement, trop similaires, car, pareillement, le monde est souffrance, vide, impermanence, non-moi. Aujourd'hui, je peux dire avec courage que ce bas monde fait bien partie des six voies de la réincarnation. Pour ce qui est du corps charnel de l'homme et de l'âme dans l'état intermédiaire après la mort, ce n'est qu'une question conceptuelle du monde principal et du monde secondaire. La délivrance pour laquelle l'être humain s'exerce dans la pratique de la perfection et la délivrance de l'âme dans l'état intermédiaire n'ont effectivement pas de grande différence entre elles.
Leur différence est :
–il existe ici-bas le corps concret (le corps charnel), ce qui donne un peu plus de sensation réelle ;
–l'âme qui se trouve dans l'état intermédiaire n'a pas d'enveloppe charnelle, ce qui donne un peu plus de sensation illusoire.
Cependant, quand un individu est mort, d'après la vision de son âme qui est entrée dans l'état intermédiaire, les lumières et les ombres qu'il aperçoit après sa mort sont tout de même bien « réelles ».
Comme si quelqu'un faisait un rêve et que, dans son rêve, il pensait que tout était réel. Après son réveil, il a compris que ce n'était qu'un simple état de rêve.
Pourquoi le bouddhisme tantrique apprend-il à tout le monde à cultiver ses rêves, à connaître le rêve, le rêve distinct, le rêve clair, à savoir se cultiver dans le rêve ?
Parce que l'âme qui se trouve dans l'état intermédiaire ressemble à un rêve.
Si vous avez la capacité de vous cultiver dans vos rêves, d'y réciter le nom du Bouddha, d'y psalmodier le mantra, vous pourrez également dans vos rêves pratiquer le dharma et prendre refuge dans le gourou de diamant, le Bouddha, le dharma et la sangha. Évidemment, l'âme qui séjourne dans l'état intermédiaire sera délivrée de la même façon.
Le Sûtra du voeu primordial du bodhisattva Ksitigarbha a clairement indiqué qu'on exhorte les moribonds ou les gens à peine morts à ne pas s'engager dans les voies dangereuses et à les quitter en toute hâte. Ils pourront ainsi voir la claire lumière, prendre refuge dans le Bouddha, dans le dharma, dans la sangha. Le bodhisattva illumine l'âme qui demeure dans l'état intermédiaire pour qu'elle puisse se souvenir de son gourou-racine, de sa déité d'élection, de son protecteur du dharma, ce qui lui donne la possibilité d'atteindre l'état mûr de délivrance. Si leurs forces karmiques générées ici-bas sont dégagées et que leur âme qui est dans l'état intermédiaire est capable de s'unir dans la lumière du Tathâgata, elle atteindra certainement en un instant bref la Terre pure du Tathâgata.
- fin -
T309 蓮生活佛英文文集200-開悟一片片Speaking on Non-arising Again再說「無生」話
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■Book 200 - Pages of Enlightenment
■Written by Master Sheng-yen Lu
■Chapter forty-nine
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Maybe you will let out a big sigh of relief as you come to this last chapter, saying to yourself, “I am finally going to find enlightenment.”
If so, I would ask reader A, “Tell me, what do you think enlightenment is?”
Reader A may respond, “Enlightenment is the eighth consciousness, the tathagatagarbha consciousness, realizing this eighth consciousness.”
To this I would say, “Way off base. There still remains a consciousness.”
Reader B may answer, “Enlightenment is equality of all equality, equality of everything.”
To this I would say, “Wrong realization.”
Reader C may answer, “Enlightenment is nothing to gain, no big deal, not abiding anywhere.”
And I would say, “You are only close.”
Reader D may answer, “Awakening is the Five Buddhas and their corresponding Five Wisdoms.”
I would respond, “That is not enlightenment at all. Any Buddhist would know about the Five Buddhas and their Five Wisdoms. Just as any Buddhist would also know about the eighth, ninth, and tenth consciousness.”
Once again I will ask, “What do you think enlightenment is?”
Reader E may answer, “Madhyamaka [Middle Way] says enlightenment is sublime substantiality within emptiness. Yogacara [Mind-Only] says enlightenment is non-existence of the external world and everything is derived from the mind.”
I would say, “You missed.”
Reader F may answer, “Enlightenment is not attached to anything, no obscuration, and not even a trace of attachment.”
I would say, “No, a trace still remains.”
Reader G may answer, “Enlightenment is only one word,'emptiness.' ”
I would say, “That is also not it. That is clinging to an extreme.”
Reader H may say, “Enlightenment is only one word, 'buddha. ' ”
I would reply, “Garbage.”
Reader I may say, “Enlightenment is only one word, 'heart.'”
I would respond, “Where is this heart? Tell me, where is this heart?”
Reader J may say, “Enlightenment is formless, without expectation, everything is pristine, and pristine purity of self-nature.”
I would say, “Just a bit off.”
Reader K may say, “Enlightenment is nowhere to be found, ineffable, never said a word.”
I would say, “Almost there!”
Reader L may say, “Enlightenment is just non-arising.”
I would say, “Off just ever so slightly.”
Reader M may say, “Enlightenment is not buddha, not heart, and not object.”
I would say, “This answer is barely acceptable.”
Reader N may say, “Enlightenment is like a dream, illusion, bubble, and shadow.”
I would say, “Flashes of lightning and fire sparks are not enlightenment.”
Reader O may say, “Enlightenment is a flower's reflection in the mirror or a moon's image in water.”
I would say, “You also didn't hit it on the mark. You are only treating it as an illusion.”
Reader P may say, “Would Grand Master Lu please answer the question? What is enlightenment?”
I would say, “Enlightenment is, it is, it is… Does everyone understand? Reflect upon it. What is this 'it'?”
Then, I would demonstrate the pose, “golden rooster standing on one leg.”
A wise student may shout, “Enlightenment is the word 'I'.”
I would reply, “Take a hike!”
A wiser student may shout, “Enlightenment is unity of all phenomena.”
I would answer, “Unity my butt.”
With everyone quiet and silent, I would nod my head and say, “This is the time, this is the time.”
I wonder if you understand this chapter on non-arising.
T309 蓮生活佛法文文集163冊-度過生死的大海-La voie de la délivrance de l'âme dans l'état intermédiaire中陰身的解脫道(1)
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort
~Le plus grand événement de la vie~
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong
En ce qui concerne la voie de la délivrance d'une âme qui se trouve dans l'état intermédiaire, le Bouddha en a déjà effectivement donné assez clairement ses explications dans le Sûtra du voeu primordial du bodhisattva Ksitigarbha.
Comme dans le huitième chapitre où le roi Yama (le roi des enfers) et les autres rois génies s'exclament d'admiration :
Le Bouddha dit au roi Yama : « Dans le Jambudvîpa①, les êtres vivants, dont le caractère est dur et fort, sont difficiles à vaincre leurs maux en harmonisant leurs sentiments, leurs paroles et leurs pensées. Ce grand bodhisattva, durant des centaines de milliers de kalpa, s'efforce de secourir absolument ces êtres animés, délivre le plus tôt possible les pécheurs de la chute dans les mauvaises voies. Le bodhisattva les arrache, avec son pouvoir approprié, à la cause karmique fondamentale pour qu'ils puissent se rappeler leurs actes commis dans leur vie antérieure. Effectivement, les êtres vivants du Jambudvîpa s'attirent profondément les karma négatifs, ils sont à peine délivrés de l'enfer qu'ils y retournent aussitôt, ce bodhisattva prend alors, depuis longtemps, depuis de nombreux kalpa, la peine de les en libérer. »
Comme quelqu'un qui a perdu son chemin pour rentrer chez lui et qui s'est engagé dans une voie dangereuse. Le sentier est plein de yaksa②, de tigres, de loups, de lions, de serpents venimeux, de scorpions, et cette personne égarée pourrait, d'un instant à l'autre, être l'objet d'une attaque lancée par tous ces maux. Un homme sage qui a de grandes connaissances des arts et qui est très habile à neutraliser l'effet des yaksa et des autres dangers, rencontre par hasard la personne égarée et lui dit alors : « Hé ! Homme, pourquoi vous engagez-vous dans cette voie ? Avez-vous quelques moyens particuliers pour réprimer tous les maux ?» Ayant soudain entendu ce propos, cet individu égaré se rend rendu compte que c'est un chemin dangereux, il revient alors sur ses pas et demande sa route. Alors cet homme sage et débonnaire lui apporte son aide en prenant sa main et en le conduisant loin de la voie dangereuse.
Aujourd'hui, j'ai fait mention de ces deux paragraphes du sûtra, mais l'essentiel consiste à indiquer ceci :
–La personne égarée est l'âme qui se trouve dans l'état intermédiaire.
–Le bodhisattva Ksitigarbha est le grand homme sage et débonnaire.
–L'homme sage et débonnaire exhorte la personne éloignée de sa route à ne pas s'engager dans les Trois Mauvaises Voies③.
–Il délivre les êtres pécheurs de l'état de souffrance et les fait transmigrer dans la voie humaine ou la voie céleste.
–Il les fait renaître dans le royaume du Bouddha.
Le sûtra dit encore :
Ainsi, pour les hommes et les femmes du Jambudvîpa, lors de leur agonie, leur esprit-conscience est plongé dans les ténèbres, il ne discerne pas le bien du mal, de sorte que leurs yeux et leurs oreilles manquent de vision et d'entendement. Il convient que toutes leurs familles fassent généreusement l'offrande, lisent ce précieux sûtra, récitent les saints noms des bouddhas ou des bodhisattva. Une telle production conditionnante permet à la personne morte de quitter toutes les mauvaises voies et que tous les démons et génies se retirent et se dissipent complètement.
Le plus important est ce paragraphe :
Vénérable du Monde, si tous les êtres vivants peuvent, à l'article de la mort, entendre le nom d'un bouddha ou d'un bodhisattva, ou bien un livre canonique du Grand Véhicule, une phrase ou une stance, je vois que tous ces gens-là se délivreront des cinq péchés mortels qui les font être condamnés dans l'enfer Avici④, et ceux qui ayant commis le moindre karma négatif auraient déchu dans les mauvaises voies s'en libéreront subitement.
Le Sûtra du voeu primordial du bodhisattva Ksitigarbha enseigne :
Dédier le mérite des actes bienfaisants à la personne morte.
Dédier le mérite de la pratique du dharma à la personne morte.
Dédier le mérite de la lecture du sûtra à la personne morte.
Réciter le nom du Bouddha et psalmodier le mantra.
Hisser une oriflamme.
Hisser un parasol.
Faire une offrande d'un peu d'encens ou de quelques fleurs aux statues des bouddhas et aux portraits des bodhisattva.
Faire l'offrande en brûlant des encens, en récitant une phrase ou une stance du sûtra.
(Tout cela est consigné dans le sûtra ; c'est très important.)
Pourquoi est-il nécessaire de réciter le Sûtra du voeu primordial du bodhisattva Ksitigarbha ? Parce que la récitation de ce sûtra fait du bien au monde des morts et au monde de la lumière à la fois. Il décrit le fait que le bouddha Sâkyamuni monta au palais céleste de Trâyastrimsha pour parler à sa mère Dame Mâyâ du bodhisattva Ksitigarbha (en chinois, le bodhisattva Ti Tsang). Ti signifie la tranquillité, la patience, l'immuabilité comme la Terre ; Tsang désigne le silence, la réflexion, la profondeur, la densité. Ce grand bodhisattva n'apporte pas des secours uniquement au monde des morts, il vient aussi à l'aide des êtres vivants qui séjournent dans les six voies de la réincarnation. Après l'extinction du Tathâgata Sâkyamuni (le bouddha historique), avant la naissance du Tathâgata Maitreya (le bouddha du futur), il a pris la grande responsabilité, la lourde charge confiée par le Bouddha, de secourir les êtres vivants.
- à suivre -
①Le grand continent au sud du mont Sumeru.
② Les démons.
③Les trois mauvais destins de renaissance : l'enfer, l'animal, l'esprit affamé.
④L'enfer où les peines sont sans interruption, sans répit.