T299 蓮生活佛英文文集200-開悟一片片 The Evil of Sexual Misconduct
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■Book 200 - Pages of Enlightenment
■Written by Master Sheng-yen Lu
■Chapter three
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In the chapter “Direct Revelation,” I mentioned an arrogant person who claimed to attain enlightenment. Yet, why am I certain that he has not achieved enlightenment? I know that because he claimed that Tibetan Buddhism is a faith perverted by sexual misconduct. Just on that statement alone, I am certain that he doesn't know what enlightenment is.
Let me explain to him:
In the wisdom eye of enlightened people, there is no such thing as good or evil; they do not take sides. By accusing Tibetan Buddhism of being a faith perverted by sexual misconduct, you have taken a side (exposed your flaw). You definitely aren't enlightened. You don't even know what enlightenment is. You have a long way to go. You made me laugh my socks off!
You said that in the Buddha's three turnings of the dharma wheel, the absolute truth was only revealed in the scriptures of the third turning of the dharma wheel. I want you to pay close attention to this exchange between Shakyamuni Buddha and Manjushri Bodhisattva:
When Shakyamuni Buddha was about to enter nirvana, Manjushri Bodhisattva implored the Buddha not to leave. Manjushri pleaded, “Buddha, please stay in this world to teach the dharma. Buddha, please turn the dharma wheel once again.”
The Buddha replied, “Manjushri, you have great wisdom. Even you don't realize that I have never taught any dharma nor have I turned the dharma wheel?”
Only then did Manjushri Bodhisattva regain his composure and realize the true essence of the Buddha's teachings.
Now, let me ask you: Did the Buddha give any dharma teachings? Did the Buddha turn the dharma wheel? I will hit you on your head with a vajra if you say yes. Have you lost your mind? Didn't you claim to be enlightened? You have just slandered the Buddha.
Now let's discuss your accusation that Tibetan Buddhism is a faith perverted by sexual misconduct. In the real world, besides monks, priests, and nuns who abstain from sex to uphold their vows of celibacy, every animal in this world came about as the result of carnal desire. Not just animals alone, even plants are conceived through sexual reproduction. Is sexual desire evil? If sexual desire is evil, then everyone is wicked and evil.
Your parents' sexual desire led to your birth. Can you guarantee that the sex between your parents was proper? In the eyes of ordinary people, sex is sex. What's proper or improper about it? Is sex necessarily evil? May I remind you that all sentient beings are born as result of sex.
Tibetan Buddhism transforms lust into a method of cultivation involving visualization, mantra chanting, and mudra. It teaches sentient beings that even lust can be used as a means for cultivation (the practitioners must uphold Differentiated Rules of Liberation).
Do not misinterpret this type of cultivation. It is not the perverse act that you are thinking. Do not put your mind in the gutter. Do not let your mind be deviant and evil. There are very few people who are qualified to practice this kind of cultivation anyways (they must have already achieved accomplishment in the cultivation of qi, channels, and drops).
I think that you have a filthy mind, so you claimed that Tibetan Buddhism is evil. Let me tell you, Vajrayana expands your mind to be boundless, but you don't have what it takes to cultivate Vajrayana teachings. Sorry, you really do not. You are dirty. You don't even know what innate purity is. How can you be considered enlightened?
I say, “You don't understand the meaning of 'neither pure nor impure.'”
Through nothing to gain,
Hence, we see through,
Anger and greed,
Offenses and delusion,
This is not the opposition of self versus others.
On the level of nothing to gain,
Everything is equal.
That is the genuine truth of the universe.
-End-
T299 蓮生活佛法文文集163-度過生死的大海 Le bouddha au centre de la fleur de lotus à huit pétales八葉蓮華中的佛
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort
~Le plus grand événement de la vie~
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong
La personne qui se trouvait à la frontière de la mort, qui était à l'agonie et qui voulait bien mourir, c'était pourtant moi. Je ne m'attachais radicalement pas à ma propre vie, je ne voulais pas ne pas la lâcher.
Je pensais à ceci :
–le fondateur de l'école du Vrai Bouddha, les cinq millions de disciples, les maîtres du dharma qui font de la propagation du dharma bouddhique ;
–les temples Lei Tsang (transcription littéralement : « tonnerre trésor temple »), les succursales, les centres de la propagation du dharma du Bouddha ;
–le Village de l'arc-en-ciel ;
–le Jardin ésotérique du Vrai Bouddha ;
–le monastère du Nan Shan (mont du Sud) ;
–la maîtresse Lian-hsiang ; Fo-ch'ing Lu, Fo-ch'i Lu…
Aujourd'hui que je me trouvais en face de la mort, la propagande du dharma bouddhique dans ce Monde Sahâ①, mes parents proches, les profits et les biens matériels étaient transformés pour moi en néant.
Tout était vide.
Bien que j'aie affronté la dispersion douloureuse des Quatre Grands, en face de la fraction crânienne, heureusement, grâce à la pratique appliquée depuis de nombreuses années, mon esprit demeurait encore tranquille, ma conscience se fixait sur les quatre bases de l'attention : l'attention portée à l'impureté du corps, l'attention portée à la souffrance provenant des sensations, l'attention portée à l'inconstance du coeur, l'attention portée au non-moi qui est la base de tout le dharma. J'avais de la bravoure, ne craignant pas la mort, et mon esprit continuait à se transcender.
Je me suis apprêté à mourir et à renaître à la Terre pure, je récitais fermement le nom du Bouddha et des mantra, mon désir se trouvait complètement centré sur la lumière du Bouddha.
La douleur générée par la fraction crânienne, la faiblesse du corps et la mort qui arriverait sans tarder ne m'avaient toujours pas vaincu.
J'étais conscient que la mort est une règle établie et inévitable, je me trouvais dans l'impossibilité de donner à mes disciples mes dernières instructions, je mourrai solitairement, c'était aussi une chose inévitable. J'ai donné ma gratitude à mes gourous, j'ai remercié le Bouddha, j'ai témoigné ma reconnaissance envers le dharma bouddhique, j'ai dit merci aux saints et aux sangha. J'allais abandonner mon enveloppe corporelle, j'allais entrer aisément dans l'extinction parfaite, dans le samâdhi (le calme parfait de l'esprit), dans le nirvâna, tout comme les saints des générations passées, qui avaient formé le grand voeu de secourir le monde.
Je ne mourais pas involontairement ni à contrecoeur.
Je n'avais pas de regret.
Personne de mon alentour n'ignorait que j'étais à l'article de la mort.
Personne ne m'importunait intentionnellement.
Je pourrais avoir une bonne disparition dans un état d'esprit naturel et tranquille.
Dans le samâdhi, la fleur de lotus à huit pétales continuait à se diviser, je ne sentais que la douleur et la faiblesse, mais aussi l'absence de peur.
En tant que véritable sage éveillé, en face de la mort, on ne doit pas éprouver de la crainte, il faut en revanche avoir « la connaissance correcte, la compréhension correcte ». On doit comprendre que l'espace est immense, sans bornes, le monde du dharma vaste, illimité. Depuis le début de l'existence du monde, la durée de vie de l'être humain est fort restreinte, l'âge du cosmos est pourtant infini, plusieurs centaines de quatrillions et de quatrillions d'années.
N'importe qui, dans n'importe quel monde du dharma, peut mourir, c'est sûr et certain, personne n'est exempté, tout cela ne peut être qu'ainsi.
Ne pas entrer dans le nirvâna, c'est un idéal ; tout le monde peut mourir, c'est la vérité.
Le Bouddha nous a dit :
La nature est une sorte de circulation de l'existence,
La vie et la mort sont un grand samsâra②,
Tout ce qui existe n'est pas constant,
Tout le dharma se base sur le non-moi,
Le nirvâna est placide.
C'est la loi, la règle du cosmos,
C'est aussi la vérité.
Je suis un homme qui a atteint le Grand Éveil, je comprends bien ce qu'est la mort. Durant cette période, ma nourriture devenait insipide et mon physique faible, j'étais insomniaque et sans énergie. Pour la plupart des gens, c'est sombrer dans un danger extrême, en éprouvant justement « l'obscurité et l'ignorance » du monde entier, c'est l'entrée dans l'état intermédiaire de la mort.
Cependant, après l'ouverture de la fleur de lotus en huit pétales, il apparut en son plein centre un bouddha assis majestueusement, et c'était :
–Padmakumara ;
–Le bouddha de la lumière de lotus et de l'aisance ;
–Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu.
Ce bouddha est précisément, dans le bouddhisme tantrique, ma déité d'élection. En elle je mets mon appui en suivant l'enseignement du Bouddha universellement éveillé, et qui, étant en moi, est la véritable lumière de ma déité d'élection de la sagesse. Ce Tathâgata, ma déité d'élection, est capable de balayer d'un seul coup et proprement « l'obscurité et l'ignorance » de la mort.
J'ai vu mon propre esprit originel ; je me suis vu moi-même.
J'ai vu la nature de bouddha ; j'étais exactement un Tathâgata.
Ce qui me surprenait, c'était que ce bouddha Padmakumara portait à ses pieds les chaussures à voyager en esprit que le bodhisattva Avalokitésvara m'avait données. Dans le samâdhi où la fleur de lotus à huit pétales s'était épanouie, je suis allé voir beaucoup d'états intermédiaires, ce qui m'a permis de les montrer par écrit l'un après l'autre. Je dis à tout le monde : mon épanouissement de la fleur de lotus en huit pétales est justement la méthode p'owa pratiquée dans le bouddhisme tantrique.
①.Le monde terrestre où l'on endure les passions.
②.Le cycle des existences.
T298 蓮生活佛英文文集200-開悟一片片Please Note to “Move Away From the Two Extremes”
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■Book 200 - Pages of Enlightenment
■Written by Master Sheng-yen Lu
■Chapter two
For more information, please call +1(510)473-4818 or fax +1(510)437-1987.
Contact Address: 3440 Foothill Blvd. Oakland CA 94601, U.S.A.
Everybody, please remember that we, humanity, and sentient beings are bound to have beginnings and ends. To put it simply, there are births and deaths. Yet, enlightenment is neither birth nor death.
We often describe enlightenment as:
No-birth and no-cessation
Neither birth nor death
Neither coming nor going
Never came and never left
Yet, do you understand their real meaning?
Huineng, the Sixth Patriarch of Zen Buddhism in China, uttered this verse:
Bodhi is no tree,
Neither is bright mirror a stand.
Intrinsically there isn't a thing.
Where may dust alight?
Many people complimented the profoundness of this verse, which points out that everything is emptiness. They think it is a verse of enlightenment. But, that is wrong! Huineng's verse shows reliance on emptiness which is still not enlightened. Genuine enlightenment is away from the two extremes. Please note, one must move away from the two extremes. Later, the Sixth Patriarch Huineng gave a different answer, “Do not think of good. Do not think of evil.” Ha! Now that's right.
The enlightened ones, what they realize is not emptiness or substantiality. Therefore, it is neither substantiality nor emptiness. But, is enlightenment something in between substantiality and emptiness? Actually, that is not true either.
I am a practitioner of Vajrayana teachings. If you are a Vajrayana cultivator, you will understand the Four Joys:
Joy [ananda] - Transformation (initiating transformation)
Perfect Joy [paramananda] - Progress (abiding in Great Bliss)
Joy of Cessation [viramananda] - Accomplishment (abiding in Clear Light)
Innate joy [sahajananda] - Emptiness (Perfection)
Through diligent Vajrayana cultivation, you will gradually achieve transformation, progress, accomplishment, and emptiness.
Originally, I thought the emptiness of innate joy is enlightenment. Later, I realized that the emptiness of innate joy is not really enlightenment. True enlightenment is definitely not emptiness. It is also definitely not substantiality.
Enlightenment is:
Shakyamuni Buddha holding up a flower
Zen Master Tianlong [Tenryu] holding up a finger
My “Golden Rooster standing on one leg”
My first Sutra-Buddhism teacher was the Venerable Yinshun. He was from the Sanlun School [a Chinese Madhyamaka sect], which emphasizes doctrines and philosophies. Master Yinshun was a prolific writer, and his writings on Buddhist philosophy greatly influenced the Chinese Buddhist community. Doctrines are very important and cannot be neglected. Through understanding and validating doctrines, you can identify which level you have achieved. My final Vajrayana teacher was Vajra Acharya Thubten Dargye. He was a guru who placed great importance on diligent cultivation. He felt that doctrines and diligent cultivation must be mutually complementary to achieve perfection. They are like the wheels of a car, or the two wings of a bird.
By integrating doctrines and diligent cultivation as one, I endeavored to achieve the fruition of Buddhahood and gradually achieved accomplishment. In both cultivation and doctrine, I achieved siddhi accomplishment. When I finally achieved enlightenment, I did not achieve it through doctrines or cultivation. Please note to move away from the two extremes, that is enlightenment.
Enlightened one,
It is not emptiness,
Nor is it substantiality.
So, it is neither substantiality nor emptiness .-End-