T315 蓮生活佛法文文集166開光安座的大典La grande cérémonie de l'inauguration d'un temple(1)
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2011, Éditions Darong
Lors d'un voyage spirituel —
J'aperçus un groupe d'individus. En réalité, ce n'étaient ni des êtres humains ni des amanusya (des êtres non humains), mais un essaim de génies des montagnes, des forêts et des eaux, qui vagabondaient dans l'espace. C'était une espèce de génie qui ressemblait aux spectres.
Ils se trouvaient devant moi.
Je marchais sur leurs talons. (Je dissimulais mes trois lumières①.)
J'arrivai à un endroit où je vis un temple splendide, qui étincelait d'or et de jade. À son frontispice était suspendue une tablette horizontale portant cette inscription honorifique de quatre mots : Wei Ling Hsien He (la majesté de sa puissance et l'efficacité de son pouvoir se manifestent dans tout leur éclat). C'était un nouvel édifice.
Tous les génies des montagnes, des forêts et des eaux y pénétrèrent, et je m'y engageai après eux. En fait, les gens étaient en train de procéder à l'inauguration du temple nouvellement construit. Un bonze qui veillait aux rites y présidait la consécration des icône représentant les divinités et l'inauguration des statues de bouddhas ; des disciples laïques bouddhistes, vêtus d'une robe rituelle noire, récitaient en même temps un sûtra.
Les statues de bouddhas et les figures d'esprits divins scintillaient et jetaient un vif éclat doré. Tous ces présents avaient été offerts en toute sincérité par des dévots. Les statuettes de bouddhas et de divinités étaient innombrables. Elles occupaient l'espace du temple de manière extraordinaire.
Les génies des montagnes, des forêts et des eaux se mirent à parler :
— Je veux habiter dans l'icône du seigneur Troisième Prince en devenant un seigneur Troisième Prince, dit un petit spectre.
— Je veux demeurer dans la statue du bodhisattva Avalokitésvara en devenant un bodhisattva Avalokitésvara, dit un spectre féminin.
— Je veux loger dans la statuette de l'esprit tutélaire du territoire en devenant un génie du lieu, dit un vieux spectre.
— Je veux séjourner dans l'image de Chi Kung en devenant un Chi Kung, dit un spectre ivrogne.
— Je veux m'installer dans la statue du seigneur Chenghuang (génie protecteur de la ville) en devenant un seigneur Cheng-huang, dit un yaksa②.
[…]
Je remarquai que le maître officiant n'était pas un pratiquant vertueux et que son corps, comme une masse de boue souillée, ne répandait pas de lumière. Comment pourrait-il « attirer la lumière par la lumière » ? Il n'était pas étonnant qu'il séduisît un certain nombre de spectres qui se disputaient la priorité de la possession des statues. Qu'aurait-il fallu faire ? Un temple imposant, les images majestueuses des bouddhas et des bodhisattva, la grande et sérieuse cérémonie de l'inauguration du temple, mais voilà que tout prenait l'ampleur d'une grave catastrophe !
Je voulais m'en aller quand un vieux génie renard m'arrêta, puis me dit :
— La lumière et l'énergie de monsieur sont revenues à des vérités authentiques, à leur nature primitive ; vous êtes doté d'un pouvoir prodigieux et illimité ; vous êtes déjà parvenu à l'état des Immortels ; vos Trois Originels③ sont rentrés dans l'Un, tout librement et aisément. Quelle nécessité pour vous de vous en aller en faisant encore voyager votre esprit ? Il vaudrait mieux que vous gardiez la statue du bouddha Sâkyamuni en votre possession tout en jouissant de la fumée de l'encens offert par le genre humain. Si vous restez dans ce temple, on pourra au moins éviter les influx néfastes, supprimer quelque peu les Trois Poisons④ et les Six Désirs⑤, et porter secours aux êtres vivants en accord avec les facteurs qui conditionnent une situation. Qu'en pensez-vous ?
Ayant entendu cela, j'éprouvai une grande frayeur.
— Non, je ne peux pas. Si je jouis de la fumée de l'encens offert par les gens ici-bas, tous les efforts que j'ai accomplis seront réduits à néant, et ce n'est pas ce que je souhaite.
Le vieux génie renard m'interrogea, l'air étonné :
— Monsieur, si vous ne voulez pas devenir le bouddha
Sâkyamuni, pourquoi êtes-vous venu ici ?
Je lui répondis :
— Ce n'est qu'un voyage spirituel, en accord avec les facteurs qui conditionnent la situation.
Il en éprouva une grande joie et dit :
— Monsieur, si vous ne prenez pas possession du corps et si vous êtes seulement venu flâner, il ne me reste qu'à m'en approprier !
Le vieux génie renard habita aussitôt la statue du bouddha Sâkyamuni.
Je sortis silencieusement du temple. Je levai la tête pour regarder le ciel, puis poussai un soupir. Quelle grande cérémonie d'inauguration ! Ce n'étaient que formalités compliquées et cérémonies inutiles. Par ailleurs, les apparences étaient trompeuses.
Aujourd'hui, un grand nombre de maîtres officiants ne sont que des religieux qui courent partout pour interpréter un oracle d'après les livres canoniques. Évidemment, c'est un métier qui permet de gagner sa vie. Cependant, hormis la compréhension profonde et l'interprétation des oracles, il leur faut saisir réellement le sens des livres canoniques et le mettre en pratique. Ce n'est que de cette façon qu'ils pourront être considérés comme de véritables maîtres officiants ! (Connaître à fond le Tripitaka⑥, pratiquer assidûment le dharma du Bouddha, prendre le dharma pour maître.)
- à suivre -
①Ce sont la Lumière dorée, la Lumière de bouddha, la Lumière de l'esprit.
②Un des démons qui demeurent, pour les uns, sur la terre, pour les autres, dans les airs et, pour d'autres encore, dans les cieux inférieurs.
③L'essence, le souffle et l'esprit.
④L'avidité, la colère et l'ignorance.
⑤La beauté du visage, l'aspect physique, l'attitude, le son de la voix, la douceur de la peau, les caractéristiques personnelles.
⑥L'ensemble des textes canoniques du bouddhisme : Vinayapitaka (disciplines monastiques), Sûtrapitaka (prédication du Bouddha et récits édifiants), Abhidharmapitaka (ouvrages didactiques et philosophiques).
T314 蓮生活佛法文文集166冊-神行記-Préface de l'auteur神行記(序)
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■Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu
■Journal des voyages spirituels ~Un autre genre de manifestation du prodige~
■Traduit du chinois par Sandrine Fang
■Copyright © Sheng-yen Lu ©2011, Éditions Darong
Je me suis retiré près du Lac foliacé. J'y vis reclus, sans contact avec le monde extérieur. Très peu de nouvelles me parviennent. En ce lieu, je médite et je fais beaucoup plus de voyages spirituels. Évidemment, les voies d'accès au « coeur » sont nombreuses, et le monde du dharma des dix directions renferme toutes sortes de phénomènes. Des milliers et des milliers d'histoires du passé ne peuvent être toutes racontées ni consignées par écrit.
Le Franchissement de l'océan de vie et de mort est un livre qui rapporte, on peut le dire, des voyages spirituels. J'estime personnellement que c'est un livre très important, et même « le plus grand événement de la vie », comme il y est écrit. Ceux qui se cultivent, de leur vivant, dans la pratique de la perfection, peuvent savoir où ils iront après leur mort ; quant à ceux qui ne le font pas, ils deviendront des corps illusoires qui vagabonderont sur les chemins de vie et de mort.
Durant ces années de retraite cloîtrée, j'ai enduré les souffrances de la maladie. J'en ai demandé la cause au Bouddha :
— Pourquoi en est-il ainsi ?
Il me répondit :
— C'est la nature.
— La vie subit-elle absolument les affres de la maladie ?
— Oui, plus elle approche du sommet d'une montagne.
La vieillesse et la maladie du corps charnel étant une chose naturelle, j'y prêtais peu d'attention. En revanche, je persévérais dans ma pratique de la méditation et dans mes voyages spirituels. Je découvris que la nature du coeur était infinie, sans bornes, large dans les dix directions. Les voyages spirituels permettent de prouver et de transcrire beaucoup de théories bouddhiques.
C'est une histoire réelle et merveilleuse que je raconte à tout le monde :
Quand je vécus la « fraction crânienne », au moment où ma vie devait supporter une extrême douleur, mon corps ne pouvait presque pas la supporter ; j'étais complètement abattu.
Cependant, il me suffit de m'asseoir tranquillement, oubliant mon corps et mon esprit, et lorsque l'état mystérieux de l'absence de moi apparut, le Bouddha se montra et diffusa à trois reprises une lumière sur moi. Aussitôt, mon coeur éprouva une grande joie et le fardeau qui pesait sur mes épaules disparut complètement. C'est la voie de la Délivrance la plus naturelle, la plus réelle, la plus joyeuse et la plus efficace.
Durant mes voyages spirituels, j'apportais mes secours prodi-gieux.
Durant mes voyages spirituels, je compris ce que sont la foi, la compréhension, la pratique et la corroboration.
Durant mes voyages spirituels, je saisis ce qu'est la quiétude.
Ce livre est mon 166e ouvrage, un recueil des voyages spirituels que j'ai accomplis. Quand je l'ai composé, mon coeur ne pouvait s'empêcher d'éprouver un sentiment de joie qui s'élevait de façon naturelle. Dans ce livre, le goût du dharma est très fort. J'ai l'impression que la vie au cours de laquelle l'âme fait son voyage spirituel n'est pas vide et que le voyage spirituel est plein de sens.
Puissent tous ceux qui liront ce livre
Obtenir une grande délivrance !
Les coordonnées de l'auteur :
Le bouddha vivant Lian-sheng
Sheng-yen Lu
17102 NE 40th. Ct.
Redmond, WA 98052
U. S. A.
T313 蓮生活佛英文文集103-Visiting Intensive Care Units進出加護病房(1)
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■Book 103 - The Great Spiritual Response Of Tantrayana
■Written by Master Sheng-yen Lu
■Preface
For more information, please call +1(510)473-4818 or fax +1(510)437-1987.
Contact Address: 3440 Foothill Blvd. Oakland CA 94601, U.S.A.
Depending on the merit he has accumulated over his life, a person may be uplifted and be reborn at the eight happy conditions, namely, (1) rich and honourable among men; (2) in the heavens of the Four Deva Kings; (3) the Indra heavens; (4) Suyama heavens;(5) Tushita heaven; (6) Nirmannarati Heaven i.e. the Fifth Devaloka (7) Paranimita-vasavartin i.e. the Sixth Devaloka; (8) the Brahma-heavens.
Tian Tai Jie Shu considered the eight fields for cultivating blessedness as Buddhas; arhat (or saints);preaching monks (upadhyaya); teacher (acarya); friars; father; mother; the sick.
As far as I know:
Reverence-fields——Buddhas, arhats, and friars (or monks in general).
Grace-or gratitude-fields——preaching monks, teacher, father and mother.
Compassion-fields——the sick.
If we are able to pay respect to the above-mentioned and make offerings to them, we will be able to accumulate a lot of merit for ourselves this life.
Eight types of merits are mentioned in the Bramajala sutra:
1. to make roads and wells
2. canals and bridges
3. repair dangerous roads
4. be dutiful to parents
5. support monks
6. tend the sick
7. save from disaster or distress
8. provide for a quinquennial assembly
They are very relevant to the Chinese as a whole.
And yet some may consider the eight types of merits to be:
serving the three precious ones, i.e. the Buddha, the Law, the order, parents, the monks as teachers, the poor, the sick and animals.
while still others may regard the following as the eight types of merits:
the Buddha, the Law, the order, those who understand the law, those who take a long trip, those who move to a far-off place, hungry people, the sick.
Whichever way of consideration, the sick is always included in one of the eight merits. That is why we must be compassionate to sick people and make offerings to them.
Shakyamuni Buddha had high regards for the sick, he even said, \”From now onwards, if you want to make offering to me, you should begin with the offering to the sick.\”
\”It follows a Buddhist should make offering to the sick as if he is the Buddha. Looking after the sick will be the best amongst the eight merits. If any of our parents, teachers, monks, disciples is ill, is incapacitated in any way, or suffering from any sickness, we must look after him, until he is fully recovered. \” --Brahmajala Sutra.
Buddha said a verse to a sick man who was about to die:
Recite the name of Buddha and do meditation,
You are sure to see the Buddha,
After you die, you will be reborn in front of the Buddha,
Now that you are about to die,
You must remember all the good deeds,
And manifest your true-self, and be emulated,
\”Following my advice and take refuge,
Then you are sure to see the Buddha light.\” ——Avatamsaka Sutra.
\”If you give medicine to a sick person who is cured, When you die, your will be reborn in the desire-heaven, and enjoy the five happiness. When your life in the heaven ends, if you are reborn as a human, you will be rich and famous.
If you see a filthy sick person who is about to die, and you give him honey and ice-water to stop his thirst, when you die, you will be reborn in the cooling heaven, and enjoy the bliss. When your life in the heaven ends, you will be reborn as a human being and will not suffer from thirst and hunger.——(Correct doctrine Sutra)
-To be continued-